Figure emblématique des Rouge et Noir lors des 5 dernières saisons, le demi centre international argentin Sebastian Simonet quittera le Val-de-Marne à la fin de la saison. Il aura laissé une belle trace dans l’histoire du club.

 

Pendant ces 5 dernières années, il y a une chose dont l’on pouvait être sûr avec Sebastian Simonet : quand il entrait sur le parquet avec le maillot des Rouge et Noir, il ne lâchait jamais l’affaire. Et quand on dit jamais, c’est jamais. Chef d’orchestre des Ivryens avec une intelligence de jeu incroyable, l’aîné de la plus célèbre fratrie sud-américaine du jeu à 7 aura été un combattant partout sur le terrain, offrant des caviars à ses partenaires et se muant aussi quand cela était nécessaire en machine à scorer. Et s’il y avait entourloupe, le sang de l’Albiceleste pouvait ne faire qu’un tour. « Sebastian a apporté beaucoup de choses à cette équipe » détaille Marc-Olivier Albertini, le président du club. « A la fois sur et en dehors du terrain. Il y a son fighting spirit, son leadership et sa façon de pratiquer un très beau handball. En plus de cela, c’est quelqu’un de très très bien dans la vie de tous les jours. Il a été présent dans les bons comme dans les mauvais moments avec l’USI et ce fut quelque chose de précieux. On est forcément triste quand des joueurs comme lui quittent le club, mais c’est la vie du sport professionnel et avoir pu avancer ensemble pendant 5 ans a été quelque chose de fort. On est content qu’il rebondisse à Ademar Leon et on est persuadé qu’il saura revenir nous voir pour faire un petit coucou. »

Proche de ses partenaires, des supporters avec cet indéfectible sourire aux lèvres, « Seba » laissera quelques âmes chagrines mais ne veut voir que le positif dans cette aventure au long cours : « Je suis forcément triste de partir car cela a été beaucoup de bon temps ici. J’ai construit de solides amitiés et cela a été un plaisir de jouer sous les couleurs ivryennes. Ce qui est bien, c’est de partir après une belle saison puisqu’on se maintient à 4 journées de la fin après être remontés en début de saison. J’ai beaucoup grandi comme joueur ici. J’ai eu le bonheur de jouer avec mes frères et si je devais sortir un souvenir particulier, ce serait celui de la finale de Coupe de France, en 2012, face à Montpellier. On avait fait une superbe compétition et on n’était pas passé très loin en finale. Ca avait été très fort de jouer à Bercy devant autant de monde. »

Les supporters s’en souviennent encore et garderont longtemps en tête la qualité de jeu du jeune papa qui savait mettre le feu en proposant de superbes gestes comme des tirs de dos ou à 360° qui auront fait trembler nombre de gardiens. Adios Seba !