Auteur d’une rentrée décisive au relais de François-Xavier Chapon dans les cages de l’US Ivry lors du nul obtenu face à Cesson-Rennes lors de la dernière journée (28-28), le portier Rémy Gervelas estime que les Rouge et Noir peuvent aller chercher le maintien.

 

Rémy, quelques jours après ce nul face à Cesson-Rennes, qu’en retiens-tu ? Est-ce un bon point de pris ?

C’est surtout un point qui n’est pas perdu. On restait sur de bons matchs sans avoir réussi à prendre de points donc c’est bien que l’on ait pu concrétiser, même si on avait vraiment, comme face à Dunkerque, la possibilité de battre cette équipe de Cesson-Rennes. Après, il faut aussi avoir en tête qu’on était à 4 buts à 7 ou 8 minutes de la fin et que l’on a réussi à revenir.

 

Qu’est ce qui a changé sur ce match pour que les choses tournent un peu plus en votre faveur ?

Je pense que l’état d’esprit est encore meilleur qu’il ne l’a été. On travaille dur pour réduire nos temps faibles. Et il y en a moins. Et quand on a été en difficulté, on a réussi à inverser la vapeur. Ca c’est positif. On défend bien aussi et en attaque on a trouvé des solutions. Il faut réussir à garder cette constance.

 

A titre personnel, quand tu es rentré, tu as sorti quelques parades décisives dans un moment difficile. Comment analyses-tu cela ?

Je pense que j’ai été à l’image de toute l’équipe. Quand Pascal a posé son dernier temps mort, on s’est dit que ça ne serait pas techniquement que le match allait se jouer, mais plus dans l’envie et on en a tous remis pour aller au bout.

 

Ivry est désormais à 2 points de Tremblay avec un goal-average particulier favorable, penses-tu que le maintien va uniquement se jouer sur les confrontations directes avec Tremblay et Dijon qui sont les plus proches ?

Notre but est de gagner le plus de matchs possibles et on ne se fixe pas uniquement sur ces rencontres là. On les a en tête, forcément, mais on doit aller chercher des points ailleurs car ça peut se jouer là. En mettant beaucoup d'envie et de constance, surtout à l’extérieur, on peut faire des coups. Face à Sélestat lors de la prochaine journée, il faut qu’on ait envie de les manger. On a les cartes en main pour se maintenir.