Bertrand TASSOU, bénévole depuis 2016 d'abord pour le Marrane, puis en tant qu'accompagnateur d'enfants et aujourd'hui à la mise en place du protocole.
« C’est intéressant de faire un peu de tout et de pouvoir apercevoir les coulisses de Delaune. Mais je veille à toujours pouvoir être en tribunes dès le début du match »
Qu’est-ce qui t’as poussé à être Bénévole au club ?
Je suis venu voir mon premier match, un peu par hasard, à la fin de la saison 2011-2012. Ce devait être un Ivry-Cesson. Je me souviens surtout du Ivry-Istres, quelques semaines plus tard, historique pour le hand français puisqu'il sauva le Paris Handball de la relégation et permit l'arrivée du Qatar et historique pour le hand ivryen puisque ce fut, sauf erreur de ma part, le premier match de Léo chez les pros.
Dès l’année suivante je me suis abonné, puis j’ai adhéré aux L’USI’FERS, j’ai aidé pour les journées du hand et de fil en aiguille je suis devenu bénévole. L’ambiance du club me plaisait (et me plaît toujours !), ainsi que la découverte de son fonctionnement.
Quelle est ton action au sein du Club ?
Au début, rien de précis… ou un peu de tout. J’ai d’abord été en charge des serpilleros sur le Marrane, j’ai ensuite été, le temps d’une soirée, souffleur statisticien au cas où il faille palier une absence. Cette saison je m’occupe des enfants, du protocole et du rangement de la salle, selon les besoins. C’est intéressant de faire un peu de tout, on voit l’envers du décor, les coulisses de Delaune… Mais je veille à toujours pouvoir être en tribunes dès le début du match !
Aux L’USI’FERS, je rédige le ‘Vu des tribunes’ depuis 2 matchs après une saison d’interruption.
Serais-tu prêt à en faire plus au sein du Club ? Si oui, sur quel domaine ?
Le principal problème c’est la disponibilité : je fais des choses les soirs de match, parce que je suis sûr d’être là et d’avoir du temps… Une chose que je ne pourrai pas faire, c’est la buvette : je passerais ma soirée à manger des hot-dogs.
Par contre, en cas de besoin, je pourrais accompagner l’équipe 1ère en déplacement, ou encore faire la table des matchs du Centre de Formation ou des –18 !
Que fais-tu comme travail ?
J’ai été professeur pendant une quinzaine d’années et maintenant je travaille à la BnF (Bibliothèque nationale de France) où je m’occupe de géographie. J’y ai d’ailleurs, à l’aide de collègues, monté un fonds USI Handball qui recueille tous les programmes de match et les publications du club : donc, si vous avez des archives, on les récupère volontiers !
As-tu une anecdote à nous faire partager ?
C'était il y a quelques années, lors d'un Marrane à Carpentier. J'avais oublié mon maillot du club qu'en bon supporter je porte tout le temps en tribunes : une amie des L’USI’FERS m'a donc prêté son maillot floqué au nom de Damir (son idole !) qui venait juste de mettre fin à sa carrière. Alors que je me promenais dans les allées, entre deux matchs, je croise deux jeunes. Se fiant à ce qui était écrit dans mon dos l'un dit à l'autre : « Regarde, c'est Smajilagic ! ». J'aurais pu démentir, mais c'est tellement flatteur d'être pris pour un joueur ! Je me suis donc contenté d'un clin d'œil et d'un discret signe de la main encourageant, du genre « petit, continue à t'entraîner sérieusement et peut-être qu'un jour tu auras une carrière comme la mienne ».