Arrivé cet été en provenance d’Istres et passé par Sélestat, l’arrière gauche danois Toke Schröder sera un des nouveaux profils à suivre dans l’effectif des Rouge et Noir. Après deux semaines de reprise, il se livre notamment sur ses premières impressions, la difficulté de la prépa et ses ambitions pour la saison à venir. 

Toke, tu es arrivé depuis quelques semaines à Ivry. Quelles sont tes premières impressions ?

Je suis vraiment très heureux d’être arrivé au club, dans cette nouvelle ville. Je trouve que c’est vraiment une ville sympa où vivre, donc c’est positif. Et je suis vraiment très excité à l’idée que l’on arrive à tous bien s’accorder cette saison. Je commence à connaître les coachs et les joueurs, les choses se mettent en place et j’ai hâte que l’on progresse tous ensemble.

Comment se sont passées ces premières journées d’entraînement depuis la reprise ?

Je me suis vraiment très bien entraîné cet été. Et je pensais que ça serait facile pour moi de reprendre et de suivre le programme… Et ça ne l’est pas (rires) ! Et je promets que ça ne l’est pour personne. On s’entraîne vraiment dur et je trouve que l’on s’entraîne aussi vraiment bien. Je suis sûr que l’on se prépare comme il faut pour une longue et dure saison.

Vous avez déjà travaillé sérieusement le physique, mais aussi le jeu…

Oui. On travaille aussi la tactique, comment on veut jouer en attaque et en défense. Ce qui est très intéressant, c’est que l’on a des joueurs vraiment très différents, avec beaucoup de qualités. On doit maintenant apprendre à comment utiliser les qualités de chacun au mieux. 

Ton intégration se passe bien avec l’équipe ?

Vraiment oui. J’ai regardé ces derniers jours un match de l’équipe de France avec Mathis notamment. Je connaissais un peu quelques gars avant. Je crois que l’on a vraiment un bon groupe, avec de jeunes joueurs et d’autres qui ont plus d’expérience. Et je pense que notre entente va encore grandir avec le temps.

À 25 ans, fais-tu partie des jeunes ou des vieux joueurs ?

Je suis vraiment au milieu ! Après même si je suis encore jeune, je pense que je suis un des gars qui a le plus d’expérience. J’espère que je vais néanmoins améliorer mon propre niveau et dans le même temps aider l’équipe le plus possible.

Tu connais bien le handball français pour être passé à Sélestat et Istres, est-ce un avantage pour démarrer cette saison en Starligue ?

J’en suis sûr à 100 %. Je sais comment le handball se joue ici et je commence à avoir mes repères dans la culture handballistique et en général. Ce qui fait que je peux me concentrer totalement sur le fait de pratiquer le handball et aider l’équipe. Sélestat et Istres ont des points communs avec Ivry, ce sont des clubs familiaux où il y a beaucoup de passion. Les gens aiment le handball ici. Cela me rend vraiment heureux d’avoir signé 2 ans dans de telles conditions, car je vais travailler avec des personnes qui ont les mêmes passion et ambition que moi. 

Tu disais vouloir progresser encore en arrivant à Ivry. Comment ?

C’est une question très difficile. J’ai choisi de jouer au handball et de dédier ma vie à cette pratique depuis que je suis petit, donc je vais continuer à me donner à fond. À 25 ans, j’arrive à un moment clef de ma carrière. Je ne sais pas quand seront mes meilleures années mais je suis sûr que je n’ai pas encore atteint mon meilleur niveau. Je vais poursuivre cet objectif. Et je vais travailler avec toute l’équipe, les coachs et ceux qui seront là pour y parvenir.

Tu te vois comme un potentiel leader de cette équipe ?

J’ai envie d’en être un, oui. Je veux prendre le plus de responsabilités possibles mais cela passe, en équipe, par le fait d’avoir une vraie harmonie, afin d’avoir les meilleurs résultats possibles. Ce qui veut dire que je suis prêt à endosser n’importe quel rôle que l’on me confiera. Et je ferais du mieux possible.

Dans ce groupe, quelle est ta personnalité ? Tu es timide, extraverti ?

Je sais pouvoir parler avec tout le monde. Le seul problème pour moi, c’est que je ne parle pas espagnol (rires) donc avec certains gars, on doit encore progresser pour se comprendre. Mais je suis sûr qu’on va y arriver (rires). En revanche mon français s’améliore, je crois. Donc avec les Français, il n’y a pas de souci.

Alors faut-il que tu poursuives l’apprentissage du français ou que tu te mettes à l’espagnol ?

Je crois que je vais rester concentré sur le français quand même. Et attendre que les Espagnols s’y mettent aussi, avec un peu d’anglais en plus, ça devrait passer !

Tu connaissais déjà la France mais tu découvres depuis quelques jours Ivry et la région parisienne. Quelles sont tes impressions ?

Je me suis acheté récemment un bon petit vélo donc j’ai fait quelques tours avec pour voir la ville. Mais je n’ai pas encore pousser plus que ça car depuis que l’on a repris l’entraînement je suis resté très concentré sur nos séances et la récupération. Je m’entraîne, je mange bien et je me repose.