4e meilleur buteur de Proligue la saison passée avec Besançon (165 buts), Mathis Beauchef (23 ans) s’est engagé avec les Rouge et Noir jusqu’en 2027. Celui qui est aussi passé par Nantes et Billère veut poursuivre sa progression dans le Val-de-Marne et se présente comme un coéquipier sur qui on peut compter. Et pas que d’un point de vue sportif. Interview.

Mathis, cela fait désormais presque 3 semaines que vous avez repris. Quelles sont tes impressions ? Tout se passe bien ?

Vraiment très bien. Je me sens déjà bien ici, que ce soit l’environnement où je vis, la ville, ou encore le club. J’ai vraiment une très bonne première impression depuis que je suis arrivé. Et avec mes coéquipiers, ça se passe aussi très bien. Le club est bien structuré et j’ai tout de suite été mis très à l’aise par le staff, les coachs et les partenaires.

Connaissais-tu déjà quelques joueurs de l’effectif avant d’arriver ?

Non pas vraiment. Je savais qui était qui, de vue. Mais on a un groupe qui est relativement jeune donc en tant que jeune, c’est vraiment hyper facile de s’intégrer. Et même avec les plus anciens, qui sont très à l’aise avec nous, et ce même s’il y a différentes cultures. Il y a juste la barrière de la langue qu’il faut surpasser. Mais on va s’adapter ! Et pour le reste tout est nickel. 

Depuis la reprise, on a le sentiment que vous travaillez vraiment dur. T’attendais-tu à cela ?

Oui, je m’y attendais. Toutes les prépa physiques sont difficiles et c’est l’objectif afin de pouvoir encaisser toute la saison. Je me suis bien préparé cet été pour tenir le rythme et être en forme. C’est même une bonne chose que ça soit dur, comme ça on sera prêts. Il y a aussi l’aspect tactique que l’on continue de travailler.

Les ailiers, vous êtes, en général, les meilleurs en prépa…

Sur la piste on nous demande d’aller vite. De par notre poste, il faut que l’on soit rapide et que l’on se projette vite vers l’avant. Et en muscu, on est peut-être un peu moins lourds que les autres et on soulève moins, mais on doit être performants.

Vous avez déjà travaillé sérieusement le physique, mais aussi le jeu. Comment cela se passe ?

Depuis la première séance de hand, on travaille pour créer des affinités sur le terrain. Il faut que l’on arrive à bien jouer ensemble, malgré la langue aussi, c’est un beau challenge. Pour l’instant, ça se passe très bien, on avance vraiment bien. 

Tu as effectué une très belle saison avec Besançon en 2023-2024. Quelles sont tes ambitions en arrivant à Ivry ?

J’ai envie de performer ! On fait du sport de haut niveau pour ça. J’ai envie de continuer à progresser car je suis encore jeune. J’ai encore une marge. Il faut qu’il y ait une évolution dans ce sens, ce serait signe que tout se passe bien. J’ai vraiment envie d’aider l’équipe, dès les premiers matchs, à engranger les résultats. 

Ton intégration se passe bien avec l’équipe ? Quel genre de partenaire es-tu ?

En général, au début, je suis plutôt observateur car je suis quelqu’un de réservé de base. Mais après ça va très vite. Les premiers jours, tu crées des nouveaux liens et ensuite, ça va. Je parle avec tout le monde. Plus ça avance, plus je me sens bien.

As-tu pu découvrir Ivry et les alentours ?

J’ai un peu de famille en région parisienne donc je connaissais un peu l’Île de France. Je ne connaissais pas vraiment Ivry, mais je prends plaisir à découvrir. Je ne suis pas surpris de l’atmosphère. En signant je savais néanmoins à quoi m’attendre. J’en suis content. La ville est sympa et les alentours aussi. Il y a plein de choses à faire quand on trouve le temps.