Comme tous les joueurs de l’USI, Léo Martinez attend patiemment la fin du confinement imposé par la crise du coronavirus. Entre sorties exceptionnelles pour les courses de première nécessité, séance de sport et ukulélé, il raconte son quotidien.
Avec l’actuel confinement, il y a une chose positive pour celui qui veut faire une interview : ses interlocuteurs ne mettent pas beaucoup de temps à répondre au téléphone ! Et alors qu’il est toujours très disponible pour conter son quotidien de sportif de haut niveau, Léo Martinez s’est encore moins fait prier pour quelques minutes de discussion. Quoique… Il rentrait d’une de ses rares sorties. « Je viens tout juste de faire les courses. Je sors vraiment le moins possible pour être sûr que ce confinement dure le moins possible. Même aller courir, je ne pense pas que cela soit rendre service à la communauté. Alors je reste tranquille à la maison. »
Et pour ne pas tourner complètement en rond, le demi-centre s’est installé une petite routine qu’il respecte quasi à la lettre. « Le matin, on prend un petit café avec certains gars de l’équipe, en visio. » Un petit prolongement d’un rituel habituel. « Une fois que l’on a fait ça, dans la journée je fais deux séances de sport. Une le matin et une en fin d’après-midi. Celle du soir, je la fais encore une fois en visio avec Mate Sunjic et Simon Ooms. Chaque jour, on tourne pour que l’un prépare un truc. Mais je sens déjà que j’ai perdu en densité physique. On ne peut pas travailler avec les mêmes poids. En terme de rythme, je m’oblige à ne pas dormir l’après-midi, comme ça je me couche assez tôt le soir avec la fatigue. »
Et le reste du temps ? « Déjà j’ai bien nettoyé mon appart et puis surtout je me suis mis au ukulélé. Quand il a quitté le club, c’est Pablo Simonet qui m’en a fait cadeau. Je ne l’avais jamais utilisé depuis ce moment-là. Ça tombe bien ! Du coup j’apprends tranquillement. Avec les 4 cordes, on arrive assez vite à faire quelques accords et quelques mélodies. Je sens que je progresse par paliers. On verra bien ce que cela donnera à la sortie. Le ukulélé, ça peut m’occuper toute l’après-midi… Je préfère ça plutôt que les écrans car en étant déjà enfermé, tu peux vite prendre un petit mal de tête en restant devant trop longtemps. La Playstation, c'est vraiment le dernier recours (rires) ! »
Et puis le joueur formé au club peut aussi compter sur un peu de compagnie : « J’ai un ami qui m’avait demandé de loger chez moi pour quelques temps car il était entre deux affectations de travail. Du coup il est là aussi ! Ça permet d’avoir du monde à la maison même si la journée il part travailler ! »