Second joueur le plus capé de l’effectif en Lidl Starligue derrière Théophile Caussé (172), le demi-centre formé à l’USI Léo Martinez a disputé son 150e match en D1 lors de la dernière journée. L’occasion d’évoquer quelques souvenirs avec l’intéressé.
26 ans et déjà 150 matchs en première division
Je n’étais même pas au courant que cela faisait autant de matchs car je ne regarde pas trop les stats. Car peu m’importe de beaucoup marquer par exemple en forçant mes tirs si derrière on perd le match. Ce qui compte, c’est que mes arrières et mon pivot puissent en inscrire 6 chacun. Le temps passe vite et ça me fait tout de même plaisir de passer ce cap-là. Ça me rend même un peu fier même si j’espère que la route sera encore longue pour moi. C’est en effet très dur d’exister au haut niveau vu les performances de tous les joueurs qu’il y a dans le championnat. Les jeunes sont de plus en plus forts tôt, il y a de très bons joueurs étrangers aussi. Mais je suis heureux de ce chemin parcouru et d’avoir disputer ces 150 matchs avec l’US Ivry.
Son premier match
Je m’en souviens parfaitement car c’était l’année où je suis arrivé au centre de formation, en 2011. Je quittais mon cocon du Sud pour rejoindre Ivry. C’était un match de fin de saison qui nous opposait à Istres. Eux étaient à la lutte avec Paris pour se maintenir en D1 et devaient s’imposer face à nous pour rester vivants et au final on fait match nul et ils descendent tandis que nos voisins restent dans l’élite et verront juste après l’arrivée des Qataris qui va les faire changer d’ère. C’était un match assez drôle parce que j’avais été prévenu 3 jours avant, probablement en raison d’une blessure d’un partenaire, et j’étais à ce moment-là dans le Sud car on avait eu quelques jours de break avec le centre. J’ai sauté dans le premier train, fait un entraînement et hop je jouais. J’avais un peu défendu, mais surtout j’avais joué avec mon ami Benjamin Legris qui était dans les cages. Un super souvenir.
Son plus mauvais souvenir
Mon plus mauvais souvenir, c’est forcément l’année de la descente car même si je n’étais pas dans l’effectif pro et que j’étais moins « concerné », même si on est tous concernés quand on joue pour un club comme Ivry, ça a été vraiment particulier. Car l’équipe s’entendait très bien en dehors du terrain mais sur, ça ne marchait pas. Il a donc fallu tout détruire pour reconstruire, revenir plus soudé encore après. Et je crois que le moment le plus terrible a été le derby perdu face à Tremblay, sur la fin, avec un tir de Sall qui nous condamne.
Son meilleur souvenir
Il y en a beaucoup, forcément. Mais je pense que le meilleur est quand même notre victoire à Montpellier lors de la saison 2018-2019. Ce jour-là, les planètes se sont vraiment bien alignées et on a été chercher un très beau succès, mérité. On fait tous un très beau match et grâce à ces deux points pris, on réussit notamment à se maintenir. Et si la victoire récente à la maison face à Nantes a aussi été un grand moment, réussir à s’imposer là-bas, ça a été quelque chose d’incroyable.