Ce vendredi, les Ivryens se rendent à Caen pour le compte de la 23e journée de Proligue. Face aux actuels 9e du classement, qui réalisent une bonne saison pour des promus, il faudra rester sérieux et appliqués. En cas de succès, les hommes de Sébastien Quintallet seraient à deux victoires de la remontée.
Nouvelle marche importante à grimper pour les Rouge et Noir ce vendredi. Après une courte trêve, les leaders de l’élite se déplacent donc à Caen pour un match à enjeux qui doit les amener, au cas où ils enchaîneraient 3 nouveaux succès, à être sûrs de terminer premiers du classement. C’est dire si, c’est avec sérieux que cette séquence est abordée. L’ailier gauche Virgile Carrière avance : « On sait où on en est au niveau comptable mais on en parle sans en parler. Ça n’est pas un sujet, on veut gagner tous les matchs qu’il nous reste. D’autant qu’il y a Maté (Sunjic, ndlr) qui veille à ce que l’on reste bien concentrés justement. On prépare donc ce match comme tous les autres et avec beaucoup de méfiance. D’abord parce que c’est un déplacement et puis parce qu’à l’aller, si on avait finalement gagné avec un score assez large, on avait mis du temps à entrer dans cette partie. Caen a une belle équipe, depuis le début de saison, ils ont réussi à battre des équipes comme Pontault, Dijon, Billère. Ils ont fait nul à Tremblay aussi. Cela va être un gros match. »
D’autant que la salle locale est toujours prompte à s’enflammer pour ses protégés qui possèdent bien des qualités. « Il ne va pas falloir les laisser se chauffer » avertit la fusée maison. « Car leur gardien brésilien, Alan Santos, peut être très efficace. Il y a aussi leurs ailiers qui sont rapides, en particulier Yannis Mancelle, le gaucher, qui va très vite. Et puis Laurent Lagier-Pitre, quand il passe à la mène et grâce à son expérience, est très bon en lecture de jeu. »
Il faudra par ailleurs se méfier de l’arrière gauche Mathias Créteau qui tourne à quasi 5 buts par rencontre et a sorti un très gros match face à Pontault lors de la J21 ou encore du jeune gardien Justin Portat qui est en progrés. Mais pour cela, les visiteurs savent pouvoir compter sur une force collective qui semble, jusque-là, quasi infaillible. Virgile Carrière : « C’est agréable de savoir que l’on peut compter les uns sur les autres depuis le début de saison. Quand un est moins bien, un autre vient derrière, on se relaye. C’est ce qui fait la différence. Et si personnellement, j’ai plus de temps de jeu dernièrement car Antonin est blessé, je sais qu’il y a aussi Auguste derrière si nécessaire. »
Collective et soudée, la machine val-de-marnaise aura donc à cœur de poursuivre son énorme saison en empochant une nouvelle victoire loin de ses bases.