Si la défaite contre Istres, lors de la J22, a été difficile à encaisser car épilogue d’un match porteur d’espoirs, il reste encore 8 matchs et 16 points à prendre aux Rouge et Noir pour espérer s’en sortir. Première nouvelle « finale », ce vendredi, contre une autre formation provençale : Aix-en-Provence.

Si les mines étaient marquées après le coup de tonnerre qui s’est abattu en fin de partie contre Istres vendredi dernier (30-31) à Brossolette, la formation ivryenne ne veut toutefois pas abdiquer dans sa quête de maintien. À sept unités du premier non-relégable, Créteil, rien n’est scellé dans cette course folle qui se présente à eux. Certes, les Rouge et Noir ont perdu une bataille « à domicile » contre un rival direct, mais pas encore la guerre. En tout cas, c’était le mot d’ordre depuis ce début de semaine, où c’est par le travail à l’entraînement que les Ivryens ont évacué cette désillusion pour rester focus. « Nous ne pouvons pas dire le contraire : nous avons pris un petit coup sur la tête. Mais il ne faut pas trop penser au passé et se tourner vers l’avenir, car on sait que mathématiquement, on peut encore se maintenir. Depuis lundi, on a passé beaucoup de temps ensemble et on sait que c’est par notre envie, notre solidarité que le salut arrivera » confie le pivot Antoine Baladi.

Avec encore 16 points à prendre, les Val-de-Marnais savent qu’ils peuvent encore renverser des montagnes. Pour cela il est impératif de stopper cette série de trois revers de rang et prendre des points rapidement. Une belle occasion s’ouvre, en Provence, où les Ivryens tenteront de contrecarrer les plans d’Aixois sur courant alternatif depuis le début de saison. Le joueur du centre de formation poursuit : « Chaque match est une finale. On doit tout donner, encore plus que d’habitude. On n’a plus le choix et on doit mettre encore plus d’ingrédients pour réussir à renverser cette situation ». Face à cette équipe du PAUC, qui peut plutôt bien convenir aux Ivryens, le bilan lors des cinq dernières confrontations est de deux défaites, une victoire et deux nuls. Des matchs à chaque fois très accrochés entre deux formations qui veulent rebondir au plus vite.

Face au 9e du championnat, qui reste sur cinq succès de rang dans son Arena fétiche, l’US Ivry sait que le combat sera périlleux mais pas impossible. Tremblay, Dunkerque, Saint-Raphaël ou encore le PSG ont réussi à dompter la fougue locale. Le PAUC, bête blessée après un revers logique à Chambéry (33-29) espère redorer son blason. « La clé est de ne pas prendre d’écart et de ne pas lâcher dans les temps faibles. Malgré les récentes défaites, on a confiance en nous, car nous avons conscience que sur les derniers matchs tout n’est pas à jeter. Le PAUC, c’est une bonne équipe avec de bons éléments comme Ian Tarrafeta, le métronome de cette équipe, et des joueurs à surveiller de près comme Gabriel Loesch et Antoine Tissot. Nous avons beaucoup travaillé à la vidéo pour leur faire concurrence et leur faire mal », conclut le pivot ivryen.

C’est donc la tête haute et avec beaucoup d’ambitions qu’Ivry espère raviver la flamme, ce vendredi soir, à Aix.