Plombée par une première période à l’envers, l’USI, malgré une débauche d’efforts pour surnager en seconde, n’a pu contenir la révolte aixoise (32-25).

 

Défait à la régulière par le PAUC, ce mercredi, Ivry reste 12e du classement avec deux longueurs d’avance sur la zone rouge. Et sait que le chemin du maintien sera pavé d’autres victoires à aller décrocher. Autant contre Nantes lors de son dernier déplacement, l’USI avait jeu égal avant de logiquement s’incliner face au deuxième du championnat, autant hier soir dans l’Arena du Pays d’Aix, les Rouge et Noir ont un peu trop vite lâché du lest. La faute à une entrée en matière plus que délicate, puisque les Ivryens comptaient déjà dix buts de retard à mi-parcours. Amoindrie par les absences, la formation val-de-marnaise arrivait en outsider. Et face à une équipe qui joue l’Europe, cela n’a pas pardonné. « On a manqué de caractère et d’agressivité en première période et même si en seconde c’est nettement mieux, on ne peut pas gagner un match en étant aussi fébriles en début de match. On a joué à l’envers tactiquement », regrettait le coach adjoint ivryen Benoît Peyrabout.

Pourtant en confiance après un succès sur Saint-Raphaël (31-30), Ivry se montrait emprunté en début de match, faisant preuve de nombreuses largesses défensives que les Provençaux, revanchards et en mal de points, ne manquaient pas d’exploiter. Dans ce contexte, les visiteurs prenaient de volée la révolte provençale (6-1, 8e). Et si Mate Sunjic tentait, sans ses cages, de colmater les brèches (12-4, 20e), la reprise tardait un peu à venir. Reprenant progressivement ses esprits, la troupe de Sébastien Quintallet réglait enfin la mire à l’instar d’Antonin Mohamed, mais ce n’était pas suffisant pour contrecarrer les plans des Aixois, d’une insolente efficacité (17-7, 30e).

Piquée au vif, la formation maison trouvait un peu plus d’équilibre au retour des vestiaires, avec davantage de justesse en attaque, et se remettait ainsi dans le sens de la marche (18-12, 34e). Malheureusement pour les visiteurs, cette embellie était aussi vite éteinte par les Aixois, qui repartaient sur leurs standards du premier acte, gardant un matelas confortable (21-14, 40e). Sans ressort, les Ivryens ne pouvaient que constater les dégâts (30-20, 54e), avant un ultime baroud d’honneur. « On a réussi à se faire plaisir en seconde et c’est ce qu’il faut retenir. On a trop mal débuté pour avoir une chance. On a manqué d’envie, de lucidité en première période », poussait Adama Sako.
Lors de la réception de Toulouse, Delaune devra de nouveau rugir de plaisir la semaine prochaine pour soutenir les siens avec l’objectif de décrocher un 3e succès de rang à la maison.