Hôtes de cette 16e journée de D1, les Rouge et Noir accueillent Toulouse pour un match clef de cette 2e partie de saison. Après s’être fait battre à l’aller sur un score plutôt sévère (31-21), les hommes de Rastko Stefanovic et David Degouy croient en leurs chances et veulent lancer leur année 2016.
« Cette défaite à Nantes a été un non-match. On est totalement passé à côté. On n’était pas prêts, dans les têtes, à rejouer un match de haut niveau face à une telle équipe. Cette claque doit être un avertissement pour la suite de la saison et j’espère que cela nous a remis les idées en place. » Les mots sont précis et clairvoyants, signés par Mathieu Bataille, le pivot des Rouge et Noir. Et ils disent bien ce que le voyage à Nantes a laissé comme impression aux pensionnaires de Delaune. Alors depuis la semaine dernière, ces derniers ont remis le bleu de chauffe pour cette réception du Fenix. « C’est clairement notre objectif pour cette phase de reprise même si on espérait vraiment faire mieux à Nantes » poursuit le joueur formé au club. « Car le chemin vers le maintien est encore long. Derrière, la semaine dernière, ils ont gagné et qu’il s’agisse de Tremblay ou de Chartres, ces deux équipes savent jouer au handball et réussiront à gagner d’autres matchs donc on ne doit pas se contenter de ce que l’on a fait. On n’a fait que la moitié du chemin jusque là et si on veut une issue favorable en fin de saison, il faut que l’on poursuive nos efforts, à commencer par battre Toulouse. »
Et la tâche ne sera pas simple pour les Val-de-Marnais car leurs visiteurs restent sur un nul mal payé chez le voisin de Créteil la semaine passée (31-31) et avaient poussé Dunkerque dans ses retranchements, avant de s’incliner (26-27), quelques jours plus tôt en 8e de Coupe de France. Mathieu Bataille : « C’est une équipe qui possède un très solide 7 de départ avec une grosse base arrière où Sevaljevic, Porte et Ruiz peuvent faire mal. Il y a un bon pivot en la personne de Zvizej et les ailiers vont vite. Après c’est peut-être au niveau du banc que cela peut être plus juste. » N’empêche, à l’aller, l’USI s’était inclinée de 10 longueurs (31-21). « C’est vrai, mais on avait senti qu’on était en mesure de battre cette équipe, vraiment. On avait fait un mauvais match. » L’opération double rachat après Nantes et en souvenir de cet aller manqué est donc de mise. Un succès mettrait sur de très bons rails les locaux !