Plombée par sa justesse aux tirs et ce malgré un match cohérent, la troupe rouge et noir a chuté contre Dunkerque lors de la 15e journée de Liqui Moly Starligue, concluant l’année sur une note négative (22-26). La trêve internationale va faire du bien.

Après de réels progrès entrevus ces dernières semaines, l’US Ivry espérait beaucoup de cette dernière de l’année contre Dunkerque, à Delaune. Malheureusement, en ne marquant que 22 buts et avec un maigre 55 % de réussite, la troupe rouge et noir a manqué globalement d’assise offensive et de réalisme pour faire fructifier sa massive débauche d’énergie, à l’instar de sa précédente sortie contre Créteil (27-23). Un revers qui s’explique en grande partie par une gestion des temps-faibles pas assez efficiente, notamment au regard des 12 minutes de disette constatées au cœur de la seconde période. « C’est encore du déjà-vu, car on a les situations, mais on n’arrive pas à concrétiser nos occasions. On perd ce match, en partie de notre faute, car nous ratons beaucoup d’immanquables, comme face à Créteil. Nous sommes très déçus de ne pas avoir réussi à bonifier un match cohérent. Autant en début de saison, c’était la défense notre maillon faible, autant là en ne marquant que 22 buts, on voit bien que l’attaque patine. On a un gros goût d’inachevé », détaillait l’ailier droit Mathis Beauchef au terme des 60′.

Contre une équipe maritime, qui a profité de l’aubaine pour grimper dans le Top 6 du championnat pour la première fois de la saison, la troupe de Didier Dinart n’a notamment pas réussi à s’appuyer sur un début de match emballant (3-0 à la 3′) qui réveillait d’entrée les ardeurs de Delaune. Et si tous les signaux étaient un moment au vert, les hôtes se retrouvaient à mener les débats pendant les dix premières minutes (6-5 à la 10′), grâce notamment à leur ailier droit mais aussi Toke Schröder ou encore Arnau Garcia. Mais par la suite, ils se retrouvèrent à colmater les brèches. N’arrivant pas à canaliser la force de frappe des Nordistes, dans le sillage de Tom Pelayo, le meilleur buteur du championnat, l’US Ivry laissait la main à son adversaire (9-11 à la 11′). Un exploit de Martin Jung sur le gong donnait toutefois un brin de répit à l’ensemble val-de-marnais (14-16 à la 30′).

Nonobstant des intentions clairement établies et une volonté farouche de bousculer l’ordre établi, Ivry était rattrapée par ses vieux démons, à savoir son inefficacité offensive. Alors que la bascule semblait envisageable (17-18 à la 33′), les locaux confondaient un peu vitesse et précipitation. Si bien que la formation val-de-marnaise restait ensuite muette pendant près de 12 minutes (18-21, 45e). Un trop grand laps de temps sans lumière, qui sonnait la fin des espoirs ivryens d’accrocher l’USDK à leur tableau (21-25 à la 56′). « Nous sommes tout simplement tombés contre une équipe plus forte. Ce qui est regrettable, c’est qu’on a les occasions, mais on n’arrive pas à marquer. Si nous voulons gagner ce type de match, il faut que chacun soit à 100 % de ses capacités. Malheureusement, tout ne nous a pas souri, c’est une grosse déception. Pour le maintien, on y croit, il y a encore 16 matchs à jouer et 32 points à prendre », voulait positiver l’arrière gauche Toke Schröder, conscient que la marge avec le premier non-relégable du championnat reste accessible.

Lanterne rouge avec seulement trois unités, l’US Ivry va profiter de la trêve pour se régénérer et espérer une phase retour plus prolifique.