À la recherche d’un succès depuis huit rencontres, les Rouge et Noir comptent bien mettre à profit leur déplacement à Aix-en-Provence, ce vendredi (20h), pour sortir de l’ornière.
Toujours calé juste au dessus de la zone rouge et après avoir livré régulièrement quelques performances plus qu’encourageantes, mais pas toujours payées en points sonnants et trébuchants, Ivry cherche son second souffle. Pour n’avoir pas levé les bras depuis le 30 septembre, date de sa dernière victoire contre Sélestat (38-32), l’USI voit d’ailleurs la menace istréenne revenir à grandes enjambées et s’en méfie. Mais il n’y a pas encore le feu dans le camp rouge et noir, puisque les dernières prestations traduisent une attitude toujours conquérante et une attaque toujours au beau fixe. Seulement voilà, comme la défense manque encore un peu d’assurance – et de main d’oeuvre expérimentée – et que les derniers adversaires étaient davantage des prétendants au haut de tableau que des rivaux, retrouver une spirale positive reste d’actualité. « On cherche ce déclic pour gagner les matchs qui restent d’ici la fin de l’année. C’est important de marquer les esprits et de nous rassurer. En ce moment, la frustration et la déception prédominent, car même si nous n’avons pas fait de mauvais match, on n’arrive pas à s’imposer. On sait que cela doit passer par une meilleure assise défensive », éclaire l’Ivryen Virgile Carrière.
Restant sur cinq revers de rang en déplacement, les coéquipiers de Mate Sunjic espèrent bien voir disparaitre cette ligne de stats qui n’a pas été loin, là aussi d’être brisée bien avant. Ne nourrissant aucun complexe à l’idée d’affronter le Pays d’Aix, cinquième au classement, l’USI qui est plutôt à son aise contre cette formation (1 victoire et 1 nul sur les quatre dernières confrontations) va jouer le coup à fond. L’ailier gauche enchaîne : « C’est une équipe très forte, en confiance dernièrement, mais on y va pour gagner. On a toutes nos chances, car je sais que nous sommes capables de tout. On va jouer ce match couperet comme un 1/8e ou un 1/4 de finale, il n’y a pas de place au doute, on doit être à 100 % ».
Surtout que si le PAUC a, semble-t-il, retrouvé de sa superbe en gagnant à Nîmes (31-33) et contre Cesson-Rennes (25-28), son manque de régularité a sauté aux yeux dans cette première partie de saison. Avec un bilan en demi-teinte pour une équipe qui espérait se mêler à la lutte pour le Top 3 (7 victoires/5 défaites), la troupe de Thierry Anti a payé au prix fort son inconstance et ses deux revers de rang dans son Arena contre Montpellier et Dunkerque ainsi qu’un parcours européen énergivore. Des pistes qui montrent que les protégés de Sébastien Quintallet peuvent espérer contrecarrer les plans d’une équipe aux arguments néanmoins solides. De la vista des chefs d’orchestres Nicolas Claire et Ian Tarrafeta Serrano, à la base arrière où les artilleurs William Accambray et Romain Lagarde sont des dangers de loin, cette équipe a de quoi être redoutable. « On connaît leurs forces. On a travaillé à l’entraînement sur la base arrière, où ils ont de gros shooteurs, qui peuvent déclencher de loin. Il va falloir être compact, rester central et favoriser les tirs extérieurs », conclut Virgile Carrière.
Revenir de Provence avec un ou deux points ferait d’abord du bien au classement et au moral mais aussi l’occasion d’arriver sur les deux derniers matchs, que sont Saint-Raphaël et Créteil, avec un nouvel élan.