Ce vendredi, les Rouge et Noir se rendent en Bourgogne afin d’affronter leurs dauphins dijonnais. Un sommet important dans ce sprint final de la phase aller qui peut permettre aux hommes de Sébastien Quintallet de prendre une réelle option sur la suite des événements.
« C’est forcément pour ce type de matchs que l’on joue. Quand tu es premier et que tu as à défendre ce statut face au deuxième, c’est cool de pouvoir assurer ce rôle. Cela va être intéressant d’aller là-bas pour disputer cette rencontre face à une bonne équipe, dans une salle où il y a de l’ambiance. » En quelques mots, naturels, lucides et enjoués, Léo Martinez a circonscrit les enjeux de cette 12e journée de Proligue qui verra donc l’USI, 1ère de Proligue se déplacer sur le parquet du DMH, 2e. Et si les visiteurs savent déjà qu’ils seront toujours sur la plus haute marche du podium quoi qu’il arrive, ils ont aussi en tête qu’un succès sur place leur permettrait de créer un très bon écart avec tous leurs poursuivants. Le demi-centre de poursuivre : « On sera vu comme les favoris mais il ne faut vraiment pas se sentir trop comme tels. Car on a pu voir face à Billère et Strasbourg que l’on n’était vraiment pas passé loin de la correctionnelle. Si on n’est pas concentrés, c’est vraiment casse-pipe. Je pense que la trêve avait un peu cassé notre bon rythme. Face à Sarrebourg, on a été un peu plus solides, il faut que l’on s’appuie sur ça. On a retrouvé notre défense et en partie notre attaque. Ce qui est sûr, c’est que l’on aura besoin d’être bons des deux côtés pour ce rendez-vous. »
Une certitude car les hôtes de cette fin de semaine ont des atouts à faire valoir partout sur le terrain. 5e attaque de la Proligue (28,1 buts inscrits par match), les hommes d’Ulrich Chaduteaud pointent au premier rang quand il s’agit d’empêcher les adversaires de scorer (25,3 buts encaissés). Et si les locaux n’ont pas de buteurs dans le Top 10, ils peuvent s’appuyer sur un collectif qui ne manque pas de ressource puisqu’une flopée de joueurs est capable d’aller au mastic. Tels l’ailier droit Lucien Auffret (44 unités), le pivot Marc Poletti (43 unités) ou encore le demi-centre Steeven Bois (41 réalisations). « C’est une équipe qui a su trouver son équilibre » confie le maître à jouer formé au club. « Il y a des jeunes, des anciens plein d’expérience comme Polettit ou Naudin, qui connaissent vraiment bien la Proligue et la Starligue. En ce moment leur gardien Helal est en feu. On va aussi recroiser un ancien du club Bastien Khermouche avec qui j’avais commencé au centre de formation et qui a fait son bonhomme de chemin. Cela va être costaud car c’est une équipe qui semble très bien vivre ensemble et qui performe depuis le début de saison. Pour eux, la mayonnaise a bien pris. »
Battus seulement par Nice et Billère et auteurs d’un nul face à Sélestat, les Dijonnais n’ont pas beaucoup de regrets à nourrir pour le moment et restent sur une performance sérieuse à Massy la semaine passée. Surtout, ils ont fait de leur Palais des Sports une forteresse pour le moment jamais renversée. Un beau défi, idéal pour débuter ce calendrier de l’avent 2021.