À rien de trouver l’équilibre dans leurs performances depuis quelques sorties, les Rouge et Noir se déplacent à Chambéry, ce vendredi, pour aller chercher deux points qui seraient précieux dans la course au maintien. Après une semaine d’âpre travail, les hommes de Sébastien Quintallet veulent y croire.
« Clairement, on ne va pas se mentir, ce déplacement à Chambéry, c’est un match pour le maintien. » Il a beau être jeune et fréquenter le groupe pro depuis quelques mois seulement, l’arrière droit gaucher Louis Joseph n’en est pas moins lucide au moment d’évoquer le temps fort de cette semaine et, avec sa clairvoyance, de poser les enjeux afférents.
L’US Ivry se rend en effet en terres savoyardes avec ce qu’il faut de pression et d’ambition pour affronter une formation chambérienne qui alterne le chaud et le froid. Vainqueurs étriqués de Créteil en début de semaine, les hommes d’Erik Mathé ont récemment encaissé deux lourds revers face à Montpellier (42-27) et Nantes (26-35), triomphé d’Istres (24-30) et fait nul face à Saint-Raphaël (29-29). Autant dire que s’ils peinent face aux gros bras déclarés de l’élite, les hôtes n’en sont pas moins prenables. « C’est une équipe qui est forte défensivement » poursuit le jeune aspirant. « Il faut que l’on soit capable de faire durer les attaques quand c’est nécessaire mais aussi de développer du jeu rapide, de monter les ballons. Surtout, en attaque, trouver des situations claires de shoot sera la clef. Ils ont quelques joueurs en forme dont il faudra se méfier. On a vu que, face à Créteil, Benjamin Richert avait trés bien tourné. Leur gardien, Nikola Portner, est aussi bien en place ces derniers temps. Et globalement, c’est un club qui est solide. Mais de notre côté, on se déplace vraiment pour obtenir un résultat. On y va pour gagner.
Manquant surtout de réussite dans le dernier geste, les coéquipiers de Mate Sunjic ont démontré qu’ils avaient retrouvé un bon niveau défensif face à Toulouse et surtout qu’ils étaient aussi capables de se créer beaucoup d’occasion, parfois même plus que leurs adversaires. Le jeune homme poursuite : « On n’est pas loin. Mais pas loin, ça ne suffit pas. En général, ces derniers temps, on est assez bien en première mi-temps mais en début de deuxième, il se passe toujours quelque chose : des pertes de balles trop fréquentes ou autre. Du coup on se retrouve à courir après le score. Et c’est quand même plus facile de mener que de courir après le score. Ce sera aussi un des enjeux. »
Rarement revenus de Savoie avec des points dans la musette (13D, 1N et 0V là-bas), les Val-de-Marnais voudront donc faire mentir les pronostics et lancer leur sprint final décisif de la meilleure des manières.