Ce samedi, les Rouge et Noir sont tombés sur une formation nîmoise plus lucide et appliquée qui aura su profiter de chaque erreur des Val-de-Marnais. Accrocheurs dans le premier acte, les hommes de Sébastien Quintallet n’ont pas su renverser la vapeur dans le second (25-33).
Dans l’attitude, les Ivryens qui recevaient pour ce match annoncé comme très relevé, ont été bien meilleurs que la semaine passée à Chartres. Malheureusement, leur adversaire du soir était encore un cran au dessus et à la fin des 60′, ils ont finalement dû s’incliner. Pourtant, les promesses étaient bien meilleures dans le premier acte. En effet, les partenaires de Léo Martinez collaient aux basques des Européens (3-4 à la 5′ puis 9-10 à la 20′) avec un Linus Persson (10 unités) qui alimentait la marque pour les locaux, tout comme son demi-centre. Et si les visiteurs poussaient fort notamment grâce à Quentin Minel, Julien Rebichon ou encore Vid Kavticnik, les pensionnaires de Delaune restaient dans le coup avec les réponses de Wilson Davyes omais aussi Robien Dourte. Si bien qu’à la 29′, il y avait encore 15-16… Malheureusement, juste avant de rejoindre le vestiaire, deux buts coup sur coup permettait aux Crocos de prendre 3 longueurs de mieux (15-18 à la 30′). Rageant d’autant que l’efficacité au tir des locaux avait déjà fait un peu défaut jusque-là. « On s’est créé beaucoup d’occasions mais on n’a pas été efficaces aux shoots » analysait Jean-Emmanuel Kouassi, le portier maison à l’issue de la partie. « C’est vraiment dommage car on avait été plutôt solides en défense tout au long de la partie, notamment en première et ce même si on en prend 33 au final car il y a eu pas mal de contre-attaques dans les dernières minutes. Si on ne concrétise pas au shoot, c’est plus difficile de l’emporter. On avait vraiment de l’envie et il nous faut des points le plus vite possible. »
Dans le second acte, les coéquipiers du capitaine Mate Sunjic ont continué, pendant un long moment, à tenir la dragée haute à leurs visiteurs (18-20 à la 37′) et ce malgré la magie apportée par Michaël Guigou ou la solidité de Quentin Minel. Malheureusement, à l’approche du dernier quart d’heure, l’écart créé par Nîmes a commencé à être difficilement comblable. Les contre-attaques adverses s’enchaînant et le manque de réalisme se poursuivant pour les hôtes (22-27 à la 50′ puis 24-32 à la 57′). Les 73 % de réussite au tir des Gardois contre les 60 % pour les Val-de-Marnais, tout comme les 12 arrêts contre 7 de chaque paire de gardiens pourront expliquer, en partie le résultat. Le jeune Aymerick Zaepfel analyse : « On aurait pu être devant à la pause car on n’a pas été extraordinaire face aux buts, notamment à 6 m. Si on arrive à les mettre au fond, c’est un tout autre match car on a récupéré beaucoup de ballons. Défensivement , on a été bons à certains moments, peut-être un peu moins à d’autres. Il nous manque encore de la régularité sur un match comme celui-là face à une équipe qui joue le haut de tableau. On a été mieux que face à Chartres, plus ensemble, plus solidaire, avec plus de continuité. Ils avaient peut-être un peu plus d’expérience que nous, mais ça ne change rien, on doit pouvoir les battre, ne pas faire de complexe, surtout chez nous. On joue le maintien, il faut que l’on aille prendre tous les points possibles. »
Prochaine étape pour faire monter le compteur : Limoges.