Bien partis pour remporter leur opposition face à Saran (12-17 à la 30'), les Ivryens ont finalement dû se battre jusqu’au bout pour arracher le point du nul. Encourageant malgré tout.
Au regard des dernières sorties des Rouge et Noir (4 défaites de rang, ndlr), ce point du nul ramené de Saran est toujours un pas de plus vers l’objectif premier du maintien et, à plus long terme, d’un classement proche de la première partie de tableau. Pourtant, il est certain que les hommes de Rastko Stefanovic pourront peut-être avoir quelques regrets suite à ce déplacement. Car brillamment en tête à la pause après avoir parfaitement joué en attaque et en défense, ils ont ensuite vu leur avance fondre pour se retrouver derrière à 2’ du terme. Dans le premier acte, donc, les visiteurs prenaient assez vite les commandes (4-6 à la 12’) et maintenaient leur cap (6-9 à la 15’) grâce à l’impact de tout le collectif (Benjamin Bataille, Morten Vium, Vasja Furlan, Mahamadou Keïta notamment à la marque). Et si Saran, via Matthieu Drouhin et Arnaud Lamazaa-Parry, revenait quasi à hauteur (9-10 à la 19’), l’USI s’offrait ensuite un gros temps fort pour boucler la mi-temps avec une très belle avance (12-17 à la 30’)
Au retour des vestiaires, les Rouge et Noir tiennent le choc (18-22 à la 38’) mais vont ensuite voir leur avance fondre progressivement grâce à la mise en place d’une stricte sur Vasja Furlan et d’un jeu à 7 attaquants. Si bien que les deux ensembles se retrouvent à égalité avant le dernier quart de match (25-25 à la 47’). Là, l'opposition devient un peu folle et les deux équipes se rendent coup pour coup jusqu’à ce que les locaux réalisent un break (30-28 à la 58’ et 32-30 à la 59’). Mentalement costauds, les Val-de-Marnais tiennent en défense et trouvent deux fois le chemin des filets pour arracher le point du nul. « On a bien joué en première période avec une défense et une attaque qui fonctionnaient vraiment bien » analyse Rastko Stefanovic, le coach, à la sortie de la rencontre. « Mais cela a été plus difficile par la suite. Ils ont pris Vasja Furlan en stricte et attaqué à 7 contre 6. De notre côté, on a manqué de concentration. On a raté des choses en attaque. Ce que je veux retenir, c’est qu’en étant menés de deux longueurs à la fin, on a su revenir pour repartir avec le nul. On va reconstruire à partir de cela et travailler pour préparer la venue de Cesson la semaine prochaine. Ce sera un match très important, comme ceux qui viendront ensuite jusqu’à la trêve. »