Vendredi, à l’occasion de la 5e journée de Liqui Moly Starligue, les hommes de Didier Dinart n’ont pas réussi à infléchir le cours du jeu face au PSG. Les Ivryens se sont en effet inclinés, à Coubertin, sur une marge assez large face aux champions de France en titre (39-25). Quelques éclairs en première période ont pu donner de l’espoir, mais le second acte a été impitoyable.
Logique malheureusement respectée sur le parquet de Coubertin lors de la 5e journée de Liqui Moly Starligue pour les Ivryens. Malgré de nets progrès à chacune de leurs sorties, les Rouge et Noir ont en effet manqué d’un peu de tout, sauf de courage, pour espérer faire vaciller les partenaires de Luc Steins. D’autant que d’entrée, les hôtes frappaient très forts en s’appuyant sur un Kamil Syprzak omniprésent (3-2 à la 5′ puis 9-2 à la 13′). Touchés mais pas coulés, les visiteurs n’avaient, déjà, plus rien à perdre et se donnaient corps et âmes pour tenter de recoller. On voyait alors, en attaque, Waël Chatti s’illustrer mais aussi Auguste Longérinas ou encore Pépé Floris, Henri Kirtz tout comme Toke Schröder. Et comme derrière, il y avait aussi de précieux arrêts de David Bernard… l’US Ivry revenait quasiment à hauteur (12-10 à la 26′). Une éclaircie formidable qui n’allait pas durer pour autant. Car soucieux de ne pas se mettre en danger et profitant de la débauche d’énergie de leurs adversaires, les joueurs de la capitale remettaient un petit coup d’accélérateur et rejoignaient les vestiaires avec un matelas de 5 longueurs (16-11 à la 30′).
Après la pause réglementaire, la partie allait tourner complètement à l’avantage des Parisiens qui, assez vite, renforçaient leur avance via les coups de patte de Dani Baijens ou encore Léo Plantin (respectivement 9 et 8 buts). La marque enflait donc (24-14 à la 39′). Si bien que l’issue de la rencontre ne ferait pas vraiment de mystère. Paris continuait de frapper fort tandis que les Ivryens donnaient tout pour trouver le chemin des filets. Certains joueurs prenaient un peu plus de confiance et notamment le jeune Ilhan Laviolette qui inscrivait son premier but avec l’équipe professionnelle. Malgré ce joli moment, les Rouge et Noir terminaint assez loin à la marque (39-25 à la 60′).
Waël Chatti, auteur de 5 buts, analysant : « Il y a beaucoup de déception, même si ce match, on le savait, serait très difficile pour nous. Il n’était pas coché comme d’autres peuvent l’être. On sait que Paris est le plus gros morceau du championnat. On s’était pourtant très bien préparé. On voulait aller là-bas et montrer un beau visage. Mais je pense que ça a été un peu difficile. On n’est pas rentré dans le match comme il fallait. On a été vite menés au score. Mais on a réussi à revenir à 12-10 quand même, à 5′ de la fin de la première mi-temps. Mais on a fini à -5. Et après on a mal entamé la 2e mi-temps avec 2 ou 3 pertes de balle que l’on aurait pu éviter. Du coup cela ne déroule pas trop en notre faveur et ensuite ça a été un autre match car ils ont un grand banc et savent se mettre à l’abri. On va retenir ce passage où on arrive à revenir en première mi-temps. Il faut être conscients que l’on doit faire durer le plus longtemps possible ces temps forts pour réussir à gagner nos matchs. Si on arrive à faire cela, on gagnera des rencontres. Pour le moment, on est bon que par intermittence. »
Les statistiques :
Buteurs : Laviolette (1/1) ; Longérinas (1/3) ; Kirtz (2/7) ; Jung (1/1) ; Petit ; Schröder (4/7 dont dont 1/2 aux pen) ; Floris (1/2); Strupstad (1/2) ; Chatti (5/7) ; Rossel ; Beauchef (3/3) ; Almeida (2/3) ; Baladi (3/3) ; Carrère (1/3).
Gardiens : Bernard (5/19 dont 0/1 aux pen) ; Gudjonsson (3/25 dont 0/5 aux pen).
Les autres résultats :
– Dunkerque 28-26 Tremblay
– Istres 29-36 Limoges
– Saint-Raphaël 27-24 Cesson
– Toulouse 37-30 Créteil
– Montpellier 41-35 Aix
– Chartres 30-28 Chambéry
– Nîmes 29-35 Nantes