Ce mercredi soir, les Rouge et Noir se sont imposés avec brio face à Montpellier au cours d’un match de très très haut niveau (30-29). Une victoire collective renversante qui laisse présager de belles choses et fait du bien d’un point de vue comptable dans cette entame de saison ardue.
10 saisons, voilà 10 saisons que les Rouge et Noir ne s’étaient pas imposés face à Montpellier en championnat. Et si l’on pressentait sur ces pages, lors de la présentation de ce match, qu’il pouvait se passer quelque chose pour la venue du plus gros palmarès du handball français, la copie livrée par les hommes de Rastko Stefanovic a été presque au delà des espérances. Car dans cette partie de gros bras, les Val-de-Marnais ont proposé un jeu d’une grande qualité, toujours à l’unisson. Et ce même s’il y a eu des moments plus difficiles dans la rencontre. L’entame, déjà, voyait Montpellier prendre les commandes de la partie (0-2 à la 2’). Mais cela ne durait pas longtemps et bien vite, dans le sillage d’un déjà très présent Morten Vium (9 unités), les locaux revenaient à hauteur puis faisaient jeu égal jusqu’à la 12’ (6-6). Puis, sérieux et appliqués en défense autour d’un François-Xavier Chapon de feu (17 arrêts), les Ivryens ont commencé à poser leur empreinte sur le jeu (10-6 à la 19’). Secoués par leur coach, les Héraultais allaient tout de même revenir avant la pause grâce au travail de Vincent Gérard (14 arrêts) et les efforts de Ludovic Fabregas (6 buts)… puis passer juste devant (14-15 à la 30’).
Au retour des vestiaires, les deux équipes se rendaient alors coup pour coup (20-20 à la 37’). Là, on se disait un peu que Montpellier allait faire… du Montpellier. Bref, faire le dos rond, laisser passer l’orage et venir souffler la victoire dans le final. Les pensionnaires de Delaune, dans leur antre surchauffé, reprenaient alors le large (26-23 à la 52’). Vasja Furlan régalait à la mène, F.X Chapon sortait encore des ballons et toute la maison poussait fort. Mais Jure Dolenec et les siens ne lâchaient pas. Au point, encore une fois, de revenir à hauteur et passer devant (28-29 à la 58’). L’ambiance était alors étouffante… La défense s’est alors resserrée autour de Fabien Ruiz Margaria et Benjamin Bataille. Ivry a réinversé la tendance, égalisé puis eu en main le ballon pour prendre l’avantage. Micke Brasseleur s'en chargeait, en patron, et dans une ultime action Montpellier, oppressé, laissait son dernier espoir s’échapper. Dingue.