En ouverture du championnat, les Rouge et Noir ont tenu une grosse mi-temps avant de céder face à l’armada parisienne (30-22). Toutefois, de nombreux enseignements positifs sont à tirer de cette défaite inaugurale.

 

Arrivés à Coubertin décomplexés, les Val-de-Marnais ont usé au maximum de toutes leurs armes pour tenir tête au champion de France en titre et finaliste de la Ligue des Champions. Ainsi, malgré un banc moins clinquant que ses hôtes (Benjamin Bataille et Mahamadou Keïta pas sur la feuille de match Yosdany Rios encore en rodage), l’USI a montré un visage conquérant, mais face à une telle adversité, la marche était trop haute pour espérer réaliser le coup parfait : « Le fait de jouer en attaque à 7 contre 6 a plutôt bien marché mais le PSG possède une telle équipe qu’on ne pouvait pas espérer quoi que ce soit » résumait l’arrière droit, Micke Brasseleur, après la rencontre.

Évoluant quasiment systématiquement à deux pivots avec Mathieu Bataille et Youssef Ben Ali, les Rouge et Noir ont trouvé une solution idoine pour contrecarrer les Parisiens. L’efficacité du trio Furlan- Vium- Ben Ali  (5 buts chacun) a offert quelques fulgurances à un collectif qui s’est démené corps et âme dans le secteur défensif. Si le début de match était emballant avec à la clé quelques promesses signées Furlan (4-5, 12'), quelques échecs à l’aile et le gros travail de Nikola Karabatic pour ouvrir les brèches pour Stepancic remettaient sur les rails le club de la capitale. Toutefois, la formation ivryenne donnait le change (8-9, 21e). C’était malheureusement le moment où le PSG, qui jouait à merveille le jeu de transition, prenait son envol (16-11, 30')

Si l’abnégation de Ben Ali avec deux buts coup sur coup s’annonçait prometteuse pour les prochaines joutes, des failles subsistaient tout de même dans les replis, obligeant Rastko Stefanovic à stopper la spirale (22-14, 38'). À l’orgueil et au prix de nouvelles solutions apportées par Léo Martinez, Ivry comblait une partie de son débours, revenant à cinq longueurs (23-18, 47'). Illusions vite dissoutes par le PSG qui signait un 4-0 dans la foulée pour doucher les Ivryens. Le contenu offrait tout de même quelques satisfactions. Rastko Stefanovic : « C’est nettement mieux que face à Nice (ndlr : en Coupe de la Ligue), il y a eu des choses très intéressantes, beaucoup d’engagement défensif. On ne prend que 30 buts face à une telle équipe, c’est plutôt correct. Les gars n’ont pas démérité, désormais le championnat va vraiment commencer pour nous. »

De bon augure en somme pour préparer la réception du Pays d’Aix mercredi prochain, où il s’agira de défier un adversaire nettement plus à la portée des Rouge et Noir, avec l’objectif de décrocher la première victoire de la saison.