Figure du handball hexagonal, l’arbitre international Thierry Dentz vient de s’éteindre des suites d’une longue maladie.

 

Il était une des figures les plus sympathiques de l’arbitrage français avec son complice Denis Reibel. Tous deux avaient choisi de prendre du recul il y a quelques mois suite à la maladie qui rongeait Thierry Dentz et contre laquelle il s’est battu jusqu’au bout. Aujourd’hui c’est toute la famille du handball français, et international, qui est ébranlée après l’annonce de la mort de Thierry Dentz. Huit fois meilleur arbitre de première division et comptant près de 100 matchs de Ligue des Champions, l’Alsacien aura formé une des paires les plus appréciées des dernières années. Pascal Léandri témoigne : « Ce n’est pas facile de trouver les mots dans ce genre de situation. Mais ce que je veux retenir c’est son talent et son professionnalisme. Avec lui il y avait de la proximité et de l’exigence. On passait souvent de bons moments avant et après les matchs et quand il était sur le terrain, il était toujours très pro. Il avait vraiment des qualités humaines rares et un aspect pro tout aussi prononcé. A une époque il venait souvent faire les Ivry – Tremblay ou Tremblay – Ivry, quand c’était bien chaud. À notre modeste place, on assure sa famille de tout notre soutien. »

De son côté, Mathieu Bataille, le capitaine des Rouge et Noir glisse : « C’était vraiment un mec qui était très agréable, avec qui tu pouvais parler, avant, pendant et après les matchs. Ce qui n’est pas le cas de tous les arbitres. Il était toujours de bonne humeur, pro, sympa, relax. En plus de ça, avec son binôme, ils étaient bons et justes. Quand tu les voyais arriver, tu savais que le match serait équilibré. À deux, c’était une main de fer dans un gant de velours ! On est tous très triste. »