Au terme d’un très gros match, les Rouge et Noir se sont inclinés face à Paris en ouverture de cette phase retour du championnat de France. Une défaite amère car les Ivryens méritaient vraiment mieux.

 

Comme à l’aller, les Ivryens ont fait bien plus que trembler les champions de France en titre au cours des 60 minutes que dura cette confrontation. Tout de suite dans le rythme, les hommes de Pascal Léandri et David Degouy menaient ainsi la vie dure à leurs hôtes (5-5 à la 7’ puis 11-12 à la 21’ et 19-17 à la 33’) jouant à la perfection les contres et trouvant de belles occasions en attaques placées. Ainsi, s’ils étaient un peu moins efficaces en défense, ils trouvaient de vrais relais en attaque, notamment via Novica Rudovic qui réalisait un match incroyable (13 buts, en photo) ou Mathieu Bataille 4/4) qui gênait considérablement ses vis-à-vis de la capitale. Paris doutait vraiment et n’arrivait pas à prendre le large face à un ensemble val-de-marnais très haut de gamme. Ainsi à l’approche du money-time tout restait ouvert (25-25 à la 48’).

Mais ici un tir pris trop rapidement, là une passe mal assurée et le PSG Handball se relançait complètement (28-25 à la 50’) en s’appuyant sur ses joueurs d’expérience, comme Mladen Bojinovic (7 buts) ou encore Fahrudin Melic (8 buts) qui ne laissaient rien passer. Au final, le champion en titre creusait un peu plus l’écart (32-27 à la 57’) et l’US Ivry ne revenait pas. « On a produit un gros match mais cela n’a pas suffit et ce qui nous a principalement manqué, c’est le fait que nos rotations apportent à l’équipe. Elles sont faites pour ça et quand je les ai effectuées, alors que certains avaient beaucoup donné, cela n’a pas été le cas. Cela a même apporté du moins, du coup l’écart s’est fait en faveur de Paris » expliquait Pascal Léandri au sortir de ce derby. « Notre maintien se fera à 14, sur chaque match, et on aura besoin que chacun contribue. C’est dommage, car on était vraiment bien parti. On sait que l’on est capable de produire des choses mais il faut régler ces détails. Quand on rentre sur le terrain, peu importe le temps de jeu, il faut faire plus et mieux que son camarade. »

Avec un tel état d’esprit, face à Dunkerque la semaine prochaine, la victoire sera tout aussi jouable et proche, si les Ivryens améliorent encore ces petits riens qui font la différence.