Dernière de l’édition 2013 du Marrane, la formation de Saint-Petersbourg a accepté de revenir se frotter aux relevées joutes franciliennes. Petit point sur cette équipe qu’il conviendra d’affronter avec sérieux sous peine de mauvais retour de bâton.

 

La rudesse russe au handball n’est pas une légende. Et par le passé, les équipes du grand Est dont le nom orne le palmarès du Marrane ont, en nombre, prouvé leur valeur. Qu’il s’agisse de Tchekhov en 2003, du CSKA Moscou en 2001 ou encore des formations d’ex-URSS comme Leningrad en 1990, du MAI Moscou en 1977, 1980 et 81, d’Astrakan en 1983 voire de l’équipe de la CEI en 1992, la patte russe a toujours été au rendez-vous de l’unique tournoi pro masculin international de handball en Ile-de-France. Aussi Saint-Petersbourg, après sa venue la saison dernière et une petite 4e place, va relever le gant et tenter de faire mieux pour ce second rendez-vous de suite. 3e de leur saison régulière, les joueurs de la ville fondée par le tsar Pierre Le Grand en 1703 se sont finalement inclinés en finale des play-offs face aux costauds champions de Tchekhov. Avec cette place de dauphins, ils rejoindront d’ailleurs la Coupe EHF au stade du 3e tour des qualifications, à une marche de la phase de groupe que visent par ailleurs Nantes et Toulouse, présents eux seulement au 2e tour des qualifications. C’est dire si cette équipe possède de réelles qualités.

Avec une formation qui ne demande qu’à éclater au plus haut niveau, les Russes, battus par Ivry puis Toulouse en 2013, auront un sacré challenge à relever et à cœur de démontrer qu’ils ne sont pas les petits poucets de la compétition. Loin de là. Leur parcours débutera par une rencontre contre les Haut-Garonnais à la Kindarena de Rouen le samedi 30 août puis par la petite ou la grande finale le dimanche à la Halle Carpentier.