Recrue arrivée cet été sur l’aile droite de l’US Ivry, capable aussi d’évoluer sur le poste d’arrière droit, l’international belge Thomas Cauwenberghs a fait une rentrée remarquée (5 buts) face à Besançon samedi dernier. Et tandis qu’il affrontera Mulhouse, son ancien club, avec les Rouge et Noir ce vendredi, il se livre au jeu de l’interview.
Thomas, Ivry a livré un match intéressant samedi dernier face à Besançon en s’imposant largement. Qu’en avez-vous pensé ?
C’est une rentrée réussie, on a fait le travail comme on dit, mais on a tout de même eu quelques phases de relâchement et ça c’est dommage. Quand tu mènes de 7/8 buts ça peut arriver, tu es moins présent, il y a moins de lucidité en attaque. Il faut corriger ça car on aura des matchs difficiles où il faudra être présents jusqu’à la fin. Après l’équipe monte en puissance, ça se sent.
Il y a tout de même eu de bonnes choses face à Besançon, non ?
Oui évidemment. Ce qui a bien fonctionné, c’est le collectif. La défense a été solide et en attaque, le ballon a bien circulé. Victorien a eu beaucoup de ballon sur l’aile gauche, nous aussi sur l’aile droite, tout comme Mathieu au pivot. Ca montre que Sebastian a bien fait son boulot de demi-centre ! Tout le monde a pu apporter à la victoire et ça c’est positif.
Il faut reconnaître qu’il y avait une petite pression quand même avant cette première…
Tout le monde avait à cœur de briller. La dernière semaine avant la reprise, on était tous assez nerveux. On avait envie d’en découdre. On avait bien observé cette équipe de Besançon au tournoi de Chartres et on savait qu’elle était capable de produire du jeu, on a été vigilant comme il le fallait.
Vous êtes arrivé cet été à Ivry, après la relégation en D2, comment sentez vous actuellement le club ?
Quand je suis arrivé, les joueurs étaient tous très déçus, c’est normal. C’est la première fois que le club se retrouve dans cette situation. Mais c’est probablement une descente qui va permettre de mieux rebondir. C’est une saison qui peut apporter beaucoup aux joueurs, aux plus jeunes notamment qui vont pouvoir acquérir du temps de jeu, peut-être tenter un peu plus certains gestes et gagner de la confiance. Et puis Rastko semble avoir compris ce qui n’avait pas fonctionné et met en place ce qu’il faut pour que l’on remonte. Cela tient surtout au fait de ne pas se relâcher, d'avoir de la confiance. Et puis, ici, c’est tout le club qui est mobilisé pour que l’on remonte en D1.
A titre personnel, comment s’est passée votre intégration ?
Parfaitement. Je n’ai, en général, pas de difficultés à m’acclimater. Ce se passe super bien avec toute l’équipe et sur le poste, on s’entend très bien avec Thomas (Zirn, ndlr). On travaille bien, ensemble.
Ce vendredi, vous allez affronter Mulhouse, votre ancien club. Cela doit être une émotion particulière ? Vous avez donné des pistes à vos partenaires pour battre cette équipe ?
Honnêtement, ça ne me fait rien de plus que cela. Ce qui est certain, en revanche, c’est que les jouer maintenant ne sera pas facile. C’est une équipe qui a pour habitude de bien débuter le championnat. Ils sortent d’une grosse préparation et seront parmi nos adversaires directs pour l’accession à la D1. C’est déjà un match très important.
Quelles sont les particularités de cette équipe de Mulhouse ?
C’est une équipe rôdée à la Pro D2, qui connaît bien ce championnat. Il y a des joueurs de qualité comme Ighirri, Martin ou encore Galotte. Il faudra être très sérieux.