Vu dans le groupe pro lors de la victoire d’Ivry face à Chambéry, l’ailier droit César Castro est de retour après sa rupture des ligaments croisés du genou droit, survenue le 2 juin 2016 face à Créteil. Suite à de longs mois d’efforts, il savoure ce moment particulier.

 

César, on vous a vu sur le banc lors du dernier succès des Rouge et Noir face aux Savoyards. C’était comment d’être là ?

C’était beaucoup de plaisir d’être de retour, même si je ne suis pas rentré sur le terrain. Et puis être sur la feuille de match, retrouver les vestiaires avec les partenaires et la victoire au bout, cela fait vraiment du bien. J’ai néanmoins rejoué sur un match de championnat avec le centre de formation, environ 15’, et ça s’est plutôt bien passé (5 buts dont 2 penalties, ndlr).

 

Il s’est écoulé environ 9 mois entre votre blessure et ce retour. On imagine que cela n’a pas été simple tous les jours…

Non. C’est vraiment difficile comme blessure. C’est arrivé à un moment où j’étais plutôt bien physiquement, je prenais du plaisir à jouer avec cette équipe. Pour tout dire, j’étais vraiment dégoûté. J’ai travaillé très dur pour revenir, j’ai notamment fait deux séjours à Capbreton. Le plus difficile, c’est de se sentir à l’écart de l’équipe, même si le staff et les coachs ont été là, car on regarde les matchs en tribunes, on a envie de partager les belles victoires.

 

Vous avez aussi été bien occupé par vos études, un DUT de gestion. Cela permet de tenir ?

Oui clairement. Les études m’ont aidé à tenir le coup à côté. Je dois valider mon diplôme à la fin de la saison et je pense d’ailleurs poursuivre en licence. Les études sont très importantes pour moi et je me vois mal ne pas continuer en parallèle.

 

Quels sont vos objectifs à court terme ?

Avec le club, on n’a pas précipité les choses concernant mon retour. Je sais quand même que je ne suis pas encore à 100% de mes possibilités. Je vais essayer de prendre de plus en plus de temps de jeu dès que cela sera possible avec le centre puis avec la D1. L’idée est vraiment de prendre un maximum de plaisir et ne pas avoir d’appréhension sur le terrain.