Coach adjoint de Sébastien Quintallet, Benoît Peyrabout prend tranquillement ses marques au cœur du collectif Rouge et Noir. Avec un bonne humeur et un professionnalisme à toutes épreuves.
Pour qui connaît un peu l’intéressé, il y a chez Benoît Peyrabout, le nouveau coach adjoint de l’USI, un côté naturel toujours très désarmant. Une sympathie immédiate derrière laquelle se cachent un professionnalisme constant et un enthousiasme débordant. Arrivé aux côtés de Sébastien Quintallet pour diriger les pensionnaires de Delaune, il a désormais bien pris ses repères au club : « La prise de fonction est agréable, tout se passe vraiment bien. Il y a beaucoup d’enthousiasme à être ici. Les joueurs sont attentifs, réceptifs et investis et ce même s’il y a forcément, avec toutes ces nouveautés, beaucoup de choses à mettre en place entre nous. Y compris entre Sébastien et moi. C’est une découverte pour lui de travailler en binôme. Il y a beaucoup d’inconnues pour nous deux mais ça se passe franchement très bien. On est d’accord sur beaucoup de choses. »
Ancien coach de Sanois-Saint-Gratien, l’ex couteau-suisse (pivot, demi-centre et même ailier) avance aussi dans son rôle d’adjoint : « C’est une autre approche, tout change. Avant j’étais plus directif. Là, on échange beaucoup sur la mise en place avec Sébastien. Il est dans les demandes collectives tandis que je vais être plus dans l’individuel. Moi j’observe et je rends compte à Sébastien aussi. Sur les enclenchements en attaque, sur les phases défensives. Avec les joueurs, je suis plus sur les jeunes quand il y a des corrections techniques et tactiques. Avec les pros, cela va être sur du ressenti, la précision. A ce niveau, c’est là où tout se joue. On essaye de peaufiner les timings sur les moments de conservation de balle ou quand il faut les lâcher. On avance bien. »
D’autant que les résultats sont plutôt positifs depuis la reprise. « C’est intéressant de gagner pour les joueurs qui valident ce qu’ils travaillent et pour nous aussi. Cela donne de la confiance pour continuer dans cette voie. C’est bien plus agréable d'oeuvrer dans ce contexte mais seule la compétition comptera. Ce week-end, on va attaquer autre chose avec 2 matchs en 2 jours. Il va falloir gérer les efforts, valider ce que l’on a mis en place et corriger certaines choses comme quand on joue en supériorité. Car on n’a pas été bons dans ce domaine. On connaît nos forces et il faut que l’on fasse mieux à chaque fois. »
Rendez-vous est pris en fin de semaine à Serris où les Rouge et Noir croiseront Pontault, Créteil et Tremblay.