Nouveau pivot de l’USI en provenance de Sélestat, l’international belge Simon Ooms prend petit à petit ses marques au sein du collectif rouge et noir. Alors que la reprise officielle approche, il se sent prêt à en découdre.
Simon, cela fait plus de 4 semaines que vous avez repris avec les Rouge et Noir. Les matchs amicaux se sont enchaînés avec quelques promesses intéressantes. Comment vous sentez-vous depuis votre arrivée ?
On sait tous que ces périodes de préparation sont difficiles donc il faut travailler fort pour être au niveau. Je me sens très bien à l’USI. Ivry est un club avec beaucoup d’histoire, je le sens depuis que je suis là. Et ça me va très bien ! J’aime bien le groupe tel qu’il a été construit. Je pense qu’on est pas si mal jusque-là car on n’a pas perdu de matchs. Sur le dernier, face à Tremblay, on a été capable de revenir pour arracher le nul alors que l’on était derrière. C’est bien pour la confiance. Il y a une bonne atmosphère, le groupe est soudé.
Sur les deux dernières saisons, vous avez évolué à Cesson, en Lidl Starligue, avec comme un sentiment d’inachevé, puis vous êtes parti vers Sélestat, en Proligue, pour engranger de l’expérience. Et vous voilà de retour au plus haut niveau ! Quel regard jetez-vous sur votre parcours en France ?
Après la saison à Cesson, je me suis rendu compte que je n’étais pas encore prêt pour jouer au plus haut niveau. C’est dommage mais c’était la réalité. J’ai beaucoup appris néanmoins et je suis content d’avoir pu m’éprouver à Sélestat. J’ai progressé, je pense, au sein d’une très bonne équipe. J’ai fait une bonne saison et là je me sens prêt pour jouer en Lidl Starligue.
En terme de jeu justement, comment vous sentez-vous dans le collectif ?
J’aime bien les enclenchements que l’on joue car cela met tout le monde en mouvement. Ça me donne de l’espace pour glisser notamment. On essaye aussi de monter vite les ballons et j’essaye d’être dans le bon tempo pour ça aussi. On essaye d’avoir 3 mecs devant tout le temps et je trouve que ça se passe bien comme ça.
Vous avez affronté Pontault (Proligue), Massy (Proligue) et Créteil (promu en Lidl Starligue) en obtenant 3 succès. Face à Tremblay, qui a terminé 9e de l’élite, un nul. Que faut-il en tirer ?
Que c’était encore plus intensif déjà. Les coachs nous avaient demandé d’être plus agressifs encore. On a réussi à le faire. C’est intéressant de voir que l’on en est capable. Il faut que l’on continue comme ça. On va avoir un dernier test pour se jauger avant la reprise. On verra à ce moment-là.
Ce test, ça va être face à Dunkerque, en fin de semaine…
Cela va être encore une autre histoire. C’est peut-être encore un petit peu plus haut que Tremblay. J’ai déjà joué contre eux plusieurs fois avec la Belgique, Sélestat ou Cesson. C’est un match comme un autre qui doit nous permettre de travailler et de progresser. C’est pour cela que les matchs amicaux sont faits !