Pour la 3e fois de suite à domicile face à des gros bras du championnat, l’US Ivry a remporté, sans contestation possible, la partie en proposant un handball d’un enthousiasme rare (36-29). Cette victoire permet aux locaux de conserver un matelas intéressant par rapport à la zone rouge.

 

Invaincus. Les Rouge et Noir sont tout simplement invaincus à domicile en 2020 après ce nouveau coup de force face à Toulouse, une des top équipes de l’élite. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que les hommes de Sébastien Quintallet n’ont pas fait dans la dentelle face à leurs visiteurs du soir, leur passant 7 unités de mieux (36-29). Il aura fallu pour cela à l’ensemble du collectif un travail acharné et sérieux. D’abord très bien lancé dans le match, les coéquipiers de l’intenable Benjamin Bataille (14 buts, son meilleur total de la saison et en carrière) prenaient les devants au tableau de marque (5-2 à la 10’ puis 10-5 à la 18’) avant de caler un peu avant la fin de la mi-temps. Le Fenix en profitait pour recoller et garder quelques espoirs pour la suite. « On a très bien démarré la partie » confirmait le très précieux ailier gauche Antonin Mohamed (9 buts). « Et on a eu un petit coup de moins bien. Toulouse en a profité, mais on a su repartir de l’avant ensuite. Il y a un truc vraiment génial qui se passe dans cette équipe. Beaucoup de générosité, de solidarité. L’état d’esprit est vraiment super. L’attitude que l’on a eue, c’est vraiment ce qu’il faut retenir. »

En effet, à l’entame du second acte, les deux équipes se sont alors rendues coups pour coups sans qu’aucun des deux ensembles ne réussissent vraiment à se détacher (22-22 à la 41’). Sole, Ilic, Abdi et Steins menaient les Haut-Garonnais tandis que Benjamin Bataille, Yoel Cuni, Antonin Mohamed ou encore Aymerci Zaepfel et Léo Martinez faisaient le job pour les hôtes. Bien aidés par un énorme Mate Sunjic qui allait, au cœur du collectif, aider à faire basculer la partie. Ainsi arrêt après arrêt, défense après défense, but après but, les Rouge et Noir allaient faire basculer Delaune dans la folie. Tambours (et presque trompettes) battant(e)s, la marque grimpait pour l’USI et les visiteurs n’y arrivaient plus assez (31-26 à la 53’) se heurtant à un collectif déchainé. Les joueurs haranguaient le public qui lui-même transmettait une énergie folle. Et jusqu’au bout Benjamin Bataille et ses partenaires réalisaient un récital. Yoel Cuni, les yeux brillants : « Ca a été un match superbe ce soir, un combat très rude, mais on a su gagner tous ensemble. Cette ambiance était vraiment géniale. C’est un énorme plaisir de remporter ce genre de match. Bravo à l’équipe, bravo au public, c’était fantastique. »

Une victoire solide qui permet donc de compter 13 points et de rester 12e en sachant que le 7e, Dunkerque, n’est qu’à deux longueurs. Autant dire qu’il y aura un maximum d’enjeux jusqu’au couchant de cet exercice.