Figure incontournable de l’USI de la fin des années 70 jusqu’au début des années 90, l’arrière Patrick Persichetti se classe dans le Top 3 des meilleurs buteurs du club. Détails.
Joueur total des deux côtés du terrain, reconnu comme un des défenseurs qui compte dans les années 80, le solide Patrick Persichetti a porté les espoirs des Rouge et Noir pendant de nombreuses années. Avec son physique au dessus des normes de l’époque, il était bien souvent mis en orbite pour aller trouer le mur adverse. Ce qu’il fit 1177 fois avec l’USI dont 971 buts en championnat, 156 en Coupe de France et 50 en Coupe d’Europe. Une marque qui ne peut laisser personne indifférent d’autant que le gaillard s’est aussi distingué en 1988 par le prix du fair-play décerné par des journalistes de la presse sportive et des arbitres. C’est dire la réputation du joueur ! « Ça a été une très belle période que celle passée à l’US Ivry » glisse l’intéressé. « On était une équipe de copains et c’est bien plus pour eux que pour des raisons d’argent ou autre que l’on jouait. Moi je suis arrivé à Ivry vers 16 ans en provenance de Vitry et j’ai fait toute ma carrière au club. J’ai gravi les échelons tranquillement. À l’époque on travaillait à côté donc j’ai commencé à m’entraîner deux fois par semaine puis progressivement cela est monté en nombre de séances. Sportivement j’ai tout connu, d’abord avec une équipe plutôt en bas de tableau puis la finale de championnat de 1982 puis le titre de 1983. Sur le nombre de buts inscrits, je pense que cela est dû au fait que je suis resté très longtemps au club, cela compte beaucoup et puis on peut dire aussi que j’avais la cartouchière comme on dit. Je ne marquais pas seul mais on me mettait en condition pour y parvenir. Et comme j’étais assez grand pour l’époque, moi qui serait dans la moyenne basse aujourd’hui, cela aidait pas mal. Et si j’ai été international (70 sélections ndlr), mes meilleurs souvenirs de handball sont bien le titre de 1983. Après toutes ces années, ce qu’il reste, ce sont les amitiés. Je revois très régulièrement les Rignac, Martinez et autres Alaimo. C’est toujours un plaisir d’être ensemble. »