Ce samedi, les Rouge et Noir accueilleront, à Delaune, l’équipe d’Angers, et tenteront de remporter leur 3e rencontre de rang. Un nouveau beau défi.

 

Après 15 jours sans match, les Ivryens ne vont pas devoir tergiverser au moment de jouer face à un habitué de la Pro D2, ex-D1, mais qui semble, depuis quelques années un peu moins rutilant. Car Angers, après un démarrage raté (2 défaites face à Chartres et Massy), s’est relancé lors de la 3e journée avec un succès face à Besançon. Celui-ci a été court (+2) mais démontre que les Verts savent gagner. « C’est une équipe qu’il faut respecter et considérer à sa juste valeur » explique Rastko Stefanovic. « Il y a des joueurs de qualité dans cette équipe comme les deux arrières droits Macira Sacko et Boris Nikolic, le nouvel arrière gauche espagnol Enrique Plaza Lara. Au pivot, il y a l’ancien joueur de Toulouse Loïc Van Cauwenberghe et même s’il peut y avoir quelques blessés comme Nicolas Zens qui était à Nîmes, il faudra être très méfiant, chaque match est différent de celui joué précédemment. Chaque match est une histoire différente. »

On espère néanmoins que l’issue sera la même que lors des précédentes journées pour les joueurs des bords de Seine qui ont bien profité du temps imparti ces derniers jours pour continuer à travailler collectivement. « On a bien exploité ce temps un peu spécial » confirme le manager de l’équipe pro. « On s’est bien entrainé et toute l’équipe est focalisée sur son objectif. On se connaît tous de plus en plus et c’est ce qui est très positif dans la mise en place du jeu. Sincèrement, ce qui peut m’inquiéter le plus, ce serait nous. Si on n’est pas assez impliqué, que l’on ne met pas d’engagement, que l’on ne se donne pas à 100%, on peut perdre. Mais si on continue de travailler comme on le fait depuis le début, on doit gagner. »

Pour cette réception, les Ivryens devraient évoluer au complet, à l’exception de Léo Martinez qui s’est fait opéré du poignet en milieu de semaine. « Tout s’est bien passé » souligne l’ex demi-centre international.