Au terme d’un combat d’une rare intensité doublé d’un spectacle tout à fait fabuleux, ce sont les Toulousains qui se sont imposés sur le parquet de Delaune. Ivry a très chèrement vendu sa peau face au 4e de D1.
Evidemment, comme le rappelait Pascal Léandri à l’issue de la rencontre, une défaite est difficilement « encourageante » puisque seuls les points attribués après une victoire comptent. Néanmoins, il ne sera jamais possible de dire que les Rouge et Noir ne jouent pas bien et ne montrent pas, sur le terrain, la pratique d’un handball de très haut niveau. Ainsi face aux Toulousains, 4e de l’élite, les Rouge et Noir ont livré une bataille de tous les instants. Dans une entame de match étouffante, les partenaires d’un Novica Rudovic en forme (6 buts, en photo) prenaient d’abord les affaires en main grâce à quelques bonnes défenses, des arrêts de François-Xavier Chapon (8 arrêts) et une attaque trouvant de bonnes solutions (4-2 à la 9’ puis 7-5 à la 17’).
Solides, les Val-de-Marnais montraient de l’envie dans tous les secteurs du jeu et même si quelques erreurs permettaient aux joueurs de la ville rose de revenir (8-8 à la 21’), les efforts déployés continuaient de payer (11-9 à la 25’) malgré un Gonzalo Perez de Vargas bien chaud sur sa ligne (10 arrêts). Dans un sursaut pourtant, les visiteurs allaient finir la mi-temps en trombe passant un 1-3 opportuniste.
De retour sur le parquet après la pause réglementaire, ce sont les visiteurs qui remettaient un sérieux coup de collier (17-21 à la 41’). Jérôme Fernandez (8 buts) et Valentin Porte (7 buts) trouvaient de bonnes solutions dans la défense maison au grand dam des supporters ivryens. Loin de baisser les bras, les pensionnaires de Delaune remettaient beaucoup d’activité pour faire leur come-back.
Sur leurs bonnes bases habituelles, ils recommençaient à gagner quelques ballons, remonter en contre-attaques rapides mais aussi à scorer sur attaques placées. Veljko Indjic (3/3) faisait une rentrée remarquée tout comme Romuald Kolle (2/4) ou encore Victorien Mabire (2/2). Toute l’équipe était concernée et tirait dans le même sens alors que Toulouse n’arrivait plus à trouver de solutions (25-26 à la 54’ puis 27-28 à la 58’). Le public poussait fort derrière ses favoris et le match pouvait vraiment basculer. Il bascula. Pour le Fenix qui enleva ce succès d’un rien. Rageant.