Après deux grosses prestations face à Paris et Dunkerque qui n’auront rien rapporté sur le plan comptable, les Rouge et Noir empochent un point précieux face à Cesson-Rennes. Encourageant.
Cette fois, c’est (presque) la bonne. Au terme d’un match empli de courage et de volonté de bien faire, les Rouge et Noir ont été récompensés de leur investissement. Certes, c’est, seulement, le point du nul qui est au bout des 60’, mais comme dans tous les matchs qui renvoient dos à dos les équipes, il faut aussi savoir le savourer. En effet, si les partenaires d’un excellent Jérémy Darras (7 buts, en photo) ont clairement dominé toute la première mi-temps, laissant entrevoir un succès qui aurait été mérité, ils ont un petit peu péché par enthousiasme dans le second acte. Donnant l’occasion aux visiteurs de se refaire, voire d’aller empocher la victoire.
Dès les premiers échanges, on savait tout de même que la rencontre serait serrée (3-3 à la 7’ puis 7-7 à la 16’). François-Xavier Chapon sortait des ballons (11 arrêts) tandis que Jérémy Darras donc, donnait le tournis à la défense adverse. Se faufilant sur jeu rapide, s’activant dans des espaces réduits pour prendre à défaut son vis-à-vis, en l’occurrence Benoît Doré, il était clairement l’homme de la situation côté ivryen en attaque, bonifiant le travail de sape de sa défense. Cela permettait au score d’enfler tranquillement (10-7 à la 18’). Mais Cesson-Rennes n’allait pas se laisser faire. L’arrière gauche Romain Briffe trouvait ainsi régulièrement le chemin des filets (7 buts) et offrait la possibilité à ses partenaires de revenir, puis de passer devant (10-11 à la 20’). Sortant les barbelés, les pensionnaires d’un Delaune bien chaud allaient tout de même finir la mi-temps en trombe. Et s’offrir un beau matelas (16-13 à la 30’).
De retour des vestiaires, les Rouge et Noir allaient pousser (18-15 à la 34’) puis connaître un petit coup de mou (20-20 à la 44’), voire un gros (23-27 à la 53’). Shootant parfois un peu vite, échappant quelques ballons, les hommes de Pascal Léandri et David Degouy étaient sur le fil du rasoir. Le KO planait. Mais autour du patron de la défense, Fabien Ruiz-Margaria, qui était déterminé à ne pas baisser les bras, l’union sacrée se fit. Mettant plus d’impact, grattant des ballons et mettant au fond les occasions, les Rouge et Noir revenaient au contact (27-27 à la 57’). Dans le money-time, le mental fut au rendez-vous (27-28 à la 60’) pour arracher le nul (28-28). Epuisant mais excitant !